Un livre rare !
Editions Diversiflora, Montpellier
21X 27 cm- 415 g.
104 PAGES
Version anglaise: ISBN 2-9525408-1-0
Version française: ISBN 2-9525408-0-2
Description de l'hybride PB121
(Il n'en reste que quelques exemplaires)
Cocotier: guide des variétés traditionnelles et améliorées.
Par R. Bourdeix, J.L. Konan and Y.P. N’Cho
Prix: 50 USD - 45 Euros (Expédition comprise dans le monde entier)
Par R. Bourdeix, J.L. Konan and Y.P. N’Cho
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Editions Diversiflora, Montpellier
21X 27 cm- 415 g.
104 PAGES
Version anglaise: ISBN 2-9525408-1-0
Version française: ISBN 2-9525408-0-2
Résumé
Symbole des mers du Sud ou rêve de vacances tropicales, le cocotier est d’abord et surtout une plante cultivée et aussi consommée par des millions d’agriculteurs et de jardiniers. Ce livre décrit trente-quatre des variétés de cocotier parmi les plus plantées au monde. Ces variétés, bien que toutes conservées ou testées en Côte d’Ivoire, sont originaires de dix huit pays répartis dans toute la zone tropicale. Chacune d’entre elles est décrite à l’aide d’une planche de superbes photographies et d’une page de texte précisant ses usages et ses caractéristiques agronomiques. Mais ce livre n’est pas seulement un catalogue variétal. Saviez vous, par exemple, que les anciens guérisseurs tahitiens se servaient de coques de cocotier pour opérer les fractures du crâne ? Que ces fragments de coques se soudaient aux os du crâne et permettait à l’opéré de vivre normalement ? Qu’au Sri Lanka, on dit que le cocotier est utilisé de quatre-vingt-dix-neuf façons différentes, mais que l’on ne manquera pas d’en trouver une centième ? Qu’un chercheur en génétique du cocotier doit avoir une patience à toute épreuve, car chaque expérience au champ dure au moins douze ans ? Que vous vous asseyez quotidiennement sur du cocotier, plus précisément sur des fibres d’enveloppe de noix de coco, la bourre, qui constitue partie de l’assise des sièges de voiture ? Qu’en Europe, de nombreux légumes sont cultivés hors sol sur de la fibre de coco, qui a remplacé la laine de verre, beaucoup trop polluante ? Ce livre traite aussi de la botanique et de l’histoire du cocotier, ainsi que de l’ethnologie de ceux qui le cultivent. Au fil des siècles, les plus curieuses anecdotes se sont accumulées à propos de cette plante légendaire... Ce livre constitue une référence incontournable pour ceux qui aspirent à une culture générale sur l’agriculture et l’ethnologie des zones côtières et insulaires des tropiques.
Editions Diversiflora
Parc des Graves,
1444 Route de Mende, Esc G, appt 169
34090 Montpellier France
Tel. : +(33) 06 14 85 97 58Fax : +(33) 4 67 52 75 39
Email : Eunicedjea22@gmail.com - roland_bourdeix@yahoo.com
Symbole des mers du Sud ou rêve de vacances tropicales, le cocotier est d’abord et surtout une plante cultivée et aussi consommée par des millions d’agriculteurs et de jardiniers. Ce livre décrit trente-quatre des variétés de cocotier parmi les plus plantées au monde. Ces variétés, bien que toutes conservées ou testées en Côte d’Ivoire, sont originaires de dix huit pays répartis dans toute la zone tropicale. Chacune d’entre elles est décrite à l’aide d’une planche de superbes photographies et d’une page de texte précisant ses usages et ses caractéristiques agronomiques. Mais ce livre n’est pas seulement un catalogue variétal. Saviez vous, par exemple, que les anciens guérisseurs tahitiens se servaient de coques de cocotier pour opérer les fractures du crâne ? Que ces fragments de coques se soudaient aux os du crâne et permettait à l’opéré de vivre normalement ? Qu’au Sri Lanka, on dit que le cocotier est utilisé de quatre-vingt-dix-neuf façons différentes, mais que l’on ne manquera pas d’en trouver une centième ? Qu’un chercheur en génétique du cocotier doit avoir une patience à toute épreuve, car chaque expérience au champ dure au moins douze ans ? Que vous vous asseyez quotidiennement sur du cocotier, plus précisément sur des fibres d’enveloppe de noix de coco, la bourre, qui constitue partie de l’assise des sièges de voiture ? Qu’en Europe, de nombreux légumes sont cultivés hors sol sur de la fibre de coco, qui a remplacé la laine de verre, beaucoup trop polluante ? Ce livre traite aussi de la botanique et de l’histoire du cocotier, ainsi que de l’ethnologie de ceux qui le cultivent. Au fil des siècles, les plus curieuses anecdotes se sont accumulées à propos de cette plante légendaire... Ce livre constitue une référence incontournable pour ceux qui aspirent à une culture générale sur l’agriculture et l’ethnologie des zones côtières et insulaires des tropiques.
Editions Diversiflora
Parc des Graves,
1444 Route de Mende, Esc G, appt 169
34090 Montpellier France
Tel. : +(33) 06 14 85 97 58Fax : +(33) 4 67 52 75 39
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L'hybride PB121 or MAWA , croisement du Nain Jaune de Malaisie avec le Grand Ouest Africain originaire de Côte d'Ivoire et du Bénin |
Le cocotier hybride PB 121 résulte du croisement du Nain Jaune de Malaisie, pris comme femelle, avec le Grand Ouest Africain. L’appellation Mawa se rencontre dans les pays anglophones : « Ma » signifiant : « Malayan »et « wa » signifiant « West Africa ». Créé en Côte d’Ivoire en 1962, cet hybride est devenu la variété améliorée la plus répandue au monde. En 1985, elle était déjà cultivée dans plus d’une quarantaine de pays.
Les fruits, pas très gros, pèsent de 900 à 1 200 grammes (990 grammes en moyenne). A l’intérieur, la noix pèse de 600 à 750 grammes et contient une amande riche en huile dont le poids varie de 320 à 380 grammes. En plantation industrielle, il est rare que le poids de coprah (amande séchée au four) dépasse 200 grammes par fruit ; en station de recherche, il varie de 190 grammes à 240 grammes. La teneur en huile du coprah est élevée, de l'ordre de 65 %.
Le tronc ou stipe gracile, peu évasé à la base, montre une croissance en hauteur rapide, comparable à celle de son parent Grand. La couronne foliaire, très dense, comprend un grand nombre de feuilles et revêt une forme circulaire. Les jeunes fruits sont d’une couleur dominante vert jaune, mais on rencontre aussi diverses nuances de brun. Cet hybride produit un grand nombre de fruits oblongs, sans côtes saillantes marquées, et contenant une noix presque ronde à l’amande épaisse.
L'hybride PB 121 sert de référence dans de nombreuses expérimentations. Dans des conditions favorables de culture, il fructifie généralement à quatre ans, et produit 80 à 220 fruits avant la fin de la sixième année. Des rendements de 3,5 à 4,5 tonnes de coprah par hectare, soit 130 à 170 noix par arbre, sont obtenus à l’âge adulte pour une densité de 160 arbres par hectare. En Côte d’Ivoire, les plantations de l’ancienne société Palmindustrie permettent de comparer 4 000 hectares de Grands Ouest Africains et 12 500 hectares d'hybrides (PB 121 à 90 %) répartis dans tout le pays sur des sols très variables. De 1985 à 1990, les hybrides ont produit 2,4 tonnes de coprah par hectare contre seulement 1.5 tonnes pour les Grand Ouest Africain.
L’hybride PB 121 montre un large spectre d'adaptabilité et, en particulier, une bonne tolérance à la sécheresse. Dans certaines régions d’Indonésie et des Philippines, l’introduction du PB 121 s’est pourtant soldée par un échec : un champignon du genre Phytophthora a provoqué une mortalité importante dans les plantations ; les noix ont été jugées trop petites par les paysans. En Indonésie et aux Comores, le PB 121 reste très apprécié pour la production de Toddy, sève de cocotier obtenue par ligature et martelage de l’inflorescence.
Jusqu’en 1995, l’hybride PB 121 diffusé à partir de Côte d’Ivoire était le fruit du croisement de deux populations : une centaine de géniteurs mâles du Grand Ouest Africain étaient utilisés en mélange pour féconder plusieurs milliers de femelles Nain Jaune. Il était donc impossible de connaître précisément le « père » de chaque hybride, puisqu'une population entière était utilisée comme mâle. Or, tous les cocotiers d'une population ne sont pas génétiquement semblables et leur descendance n'a pas la même valeur. Pour améliorer l'hybride PB 121, on a comparé des familles de demi-frères, chacune constituée à partir d'un seul mâle Grand Ouest Africain et de plusieurs femelles Nain Jaune Malaisie. Les résultats de ces expériences ont été extrêmement encourageants. Les meilleures familles de demi-frères ont une production nettement supérieure à la moyenne. De plus, certains mâles transmettent à leur progéniture une tolérance aux maladies, comme la chute des fruits provoquée par Phytophthora.
La station Marc Delorme diffuse actuellement un hybride PB 121 dit « amélioré », de 15 à 20 % plus productif que l'hybride PB 121 classique. Des rendements supérieurs à 5,5 tonnes de coprah par hectare ont été obtenus en station. Cependant, on estime que cet hybride amélioré atteindra, en moyenne, 3,5 tonnes de coprah à l'hectare chez les planteurs de Côte d’Ivoire.